Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, L’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation des Etats Américains (OEA) restent indifférentes sur le dossier bien qu’Haïti en soit membre. Ce mutisme a poussé Martine Moïse, veuve du président Moïse, à soulever d’intéressantes interrogations, laissant entendre que ces entités multinationales, sous la puissance des États-Unis, ne seraient pas innocentes.
Pourquoi les Nations Unies refusent-elles d’établir un tribunal spécial pour mener l’enquête sur ce crime odieux malgré la demande du Ministère haïtien des affaires étrangères, comme elles l’ont fait pour le Liban ? Pourquoi l’OEA n’a-t-elle pas convoqué l’accord démocratique après avoir su que le président haïtien a été torturé et assassiné par des soldats colombiens ? Pourquoi la Commission inter-américaine des droits humains n’enquête-elle pas sur la source des violences en Haïti ?
Tant de questions sans réponse, dans un communiqué publié sur son compte Twitter ce 24 septembre. Néanmoins, il faut souligner que Jovenel Moïse a été assassiné sous les yeux du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Les réunions de planification de ces crimes ont eu lieu dans divers pays dont les États-Unis et la justice américaine a classé top secret toutes les informations susceptibles de lier le pays de Washington à ce crime. En outre, malgré la demande de l’État haïtien immédiatement après l’acte, les Etats-Unis de Joe Biden ont refusé d’envoyer du support militaire pour pacifier le pays.
Martine Moïse a rappelé qu’Haïti ne pourra pas sortir du chaos sans le support et la bonne foi de la communauté internationale.
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