« Je vis en Haïti, je vais mourir bientôt », un appel original au secours

Pendant le mois de mars 2023, une nouvelle campagne a vu le jour sur les réseaux sociaux : Des jeunes tenant une pancarte sur laquelle on peut lire ce qui suit : Je vis en Haïti, je vais mourir bientôt ».

Cette campagne survient dans un contexte où les gangs continuent de défier les forces de l’ordre et sèment la terreur dans le pays, principalement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Chaque jour, on compte des morts, des kidnappés et la panique devient le quotidien des citoyennes et citoyens haïtiens sous les yeux des autorités apparemment impuissantes.

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Cette situation justifie l’envie des Haïtiens d’abandonner le pays à tout prix, car le droit à la vie et à la sécurité, comme tous les autres, n’est pas du tout respecté.

Le conseil d’administration de Prodige Association, a salué cette méthode originale de décrire la vie des paisibles citoyens en Haïti. « Cet appel devrait toucher toutes les parties prenantes afin de faire cesser cette malheureuse situation », a-t-il indiqué.

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La détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire en Haïti depuis 2019 tend à donner raison au président dominicain Luis Abinader qui avait déclaré que le pays de Jean Jacques Dessalines est invivable. Il a mené une campagne pour demander à la communauté internationale de prendre ses responsabilités à l’égard de ce territoire.

En 2019, le rapport des Nations Unies sur le bonheur a démontré qu’Haïti est le pays du continent américain où les citoyens sont les plus malheureux. Cependant, depuis, les choses se sont détériorées.

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