Avant ke 7 février, des agents de la BSAP et l’ex-sénateur Guy Philippe ont donné la garantie que le Premier ministre Ariel Henry, soupçonné dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, ne serait plus à la tête de l’exécutif. Cela n’a pas été fait. Au contraire, cinq agents de la BSAP ont été assassinés à Pétion-Ville et le rebelle a été victime d’une tentative d’assassinat le lendemain. Depuis, les citoyens s’interrogent.
Après l’assassinat des agents de la BSAP, Guy Philippe a révélé, au micro de la presse, l’identité des policiers ayant commis cet acte. Indifférents à la révolution prôné par l’ex-commissaire de police, des dizaines de milliers de citoyennes et de citoyens haïtiens ont participé au carnaval à Jacmel, Port-au-Prince et au Cap-Haïtien, comme si tout allait pour le mieux.
Comment le « révolutionnaire » a interprété l’insouciance de la population haïtienne, laquelle danse malgré les tueries, le développement du banditisme et de la pauvreté extrême ? Aucune réaction de la part de l’homme fort de la Grand’Anse.
Néanmoins, selon un membre du secteur privé, Guy Philippe serait en quête du support du secteur haïtien des affaires pour trouver assez de ressources pour renverser le pouvoir en place. Est-ce qu’il va réussir ? En tout cas, la réalité est strictement différente de 2004; le secteur privé hésite à y mettre du sien.
Parallèlement, le gouvernement haïtien, avec le support de l’exécutif dominicain, continue à mener des démarches pour faciliter l:intervention des forces internationales dans le pays afin de mettre fin au chas dans le pays.
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